Le Pink Paradise, autrefois un épicentre de la vie nocturne, n'était pas qu'un simple bar. C'était un sanctuaire de la danse nue, un lieu où la musique, les lumières et les mouvements se fondaient en une symphonie sensuelle. Mais comme toute mélodie, elle a fini par s'éteindre. En 2018, suite à des liens avérés avec la criminalité, la régie des alcools a décidé de fermer L'établissement.
Lors de ma dernière visite, avant sa démolition en 2021, j'ai découvert un lieu figé dans le temps. Les néons rouges et mauves, autrefois témoins de tant de soirées, brillaient encore, offrant une lueur surnaturelle à l'endroit. Mais ce qui m'a le plus marqué, c'est la présence d'une sans-abri qui avait trouvé refuge dans ce lieu abandonné. Elle était là, au milieu de ce qui fut autrefois un lieu de fête et de décadence, cherchant chaleur et sécurité.